L’architecte engagée : Chloé Francou, prix François Meyer-Levy de l’Académie d’architecture
Chloé Francou aime la beauté de la simplicité, l’autonomie, l’autoconstruction, l’engagement social et un certain anticonformisme. Pour son projet de fin d’études, elle s’est immergée dans le quotidien des sans-abris et a entièrement dessiné à la main toutes les images. Au virtuel des rendus 3D, elle a préféré la poésie, l’émotion et la simplicité du dessin manuel. Ce qui confère une belle singularité et une remarquable cohérence à son projet de réhabilitation du centre de tri postal d’Avignon pour une association de réinsertion sociale. Après cinq années d’études très intenses, elle s’accorde une année de césure pour « réfléchir à la forme qu’elle souhaite donner à son métier », en lien avec une activité physique extérieure. Elle part marcher quelques mois dans les campagnes françaises pour s’imprégner de l’habitat rural et vernaculaire et de rencontres. Elle n’est pas attirée par le travail en agence, mais plutôt par des missions de développement de projets dans les collectivités, ou encore l’autoconstruction.