Après l’INSA Rennes en 2021, c’est au tour de l’INSA Toulouse et de l’INSA Strasbourg d’ouvrir chacune l’une de leurs spécialités au statut d’apprenti, à la rentrée 2022. Génie mécanique et automatique (Rennes), automatique électronique (Toulouse), génie civil (Strasbourg)... Les formations d’ingénieurs accessibles par la voie de l’apprentissage continuent de se développer au sein des écoles du Groupe INSA. À la rentrée 2022, 34 filières seront ainsi proposées aux élèves. Avec près de 1 200 apprentis-ingénieurs actuellement inscrits dans l’une de ses écoles et une moyenne de 340 diplômés par an, le Groupe INSA s’inscrit dans une dynamique forte de développement des formations par apprentissage.
“Ces formations présentent de puissants atouts pour l’insertion professionnelle et la diversification des profils d’ingénieur, détaille Patrice Leguesdron, animateur de la commission Formation du Groupe INSA et responsable des formations à l'INSA Rennes. D’une durée de trois ans, ces cursus sont ouverts en priorité à des élèves disposant déjà d’un titre de l’enseignement supérieur d’un niveau Bac+2 (DUT, BTS), ce qui en fait l’un des leviers pour une plus grande ouverture sociale du Groupe INSA.”
1 élève INSA sur 10 dans le cycle ingénieur
Parmi les 80 spécialités proposées par l’ensemble des écoles du Groupe, 18 sont proposées exclusivement en apprentissage et 16 peuvent être étudiées sous statut étudiant ou apprenti. C’est donc plus d’un tiers des formations dispensées par le Groupe INSA qui doivent ou peuvent être effectuées en apprentissage. À la rentrée 2021, plus d’un élève INSA sur 10 inscrit dans le cycle ingénieur (3e, 4e, 5e année d’études) était un apprenti. Parmi eux, une large majorité (72%) de diplômés issus de BTS (brevet de technicien supérieur) ou de DUT (diplôme universitaire de technologie). “Parmi les apprenants que nous accueillons en apprentissage, une part non négligeable d’entre eux sont issus d’un baccalauréat STI2D, constate Hakim Remita, directeur du Centre de Formation Continue de l’INSA Strasbourg. Cette diversité de profils est d’une grande richesse pour nos cursus."
L’école d’ingénieurs alsacienne, devenue INSA en 2003, a ouvert ses premières formations à l’alternance dès 1991. “À l’époque, le cursus, conçu avec l’UIMM pour la spécialité mécanique, s’adressait aux stagiaires de la formation continue, détaille Hakim Remita. L’objectif était d’accompagner des techniciens en poste dans leur évolution de carrière jusqu’au titre d’ingénieur.” Au fil des années, le succès de la formule a permis à l’école d’accueillir des apprentis et d’ouvrir de nouvelles spécialités à cette modalité de formation. “L’école a pris très tôt le virage de l’alternance grâce à des enseignants qui avaient eux-mêmes suivi des parcours via la formation continue. Ils avaient donc à cœur de défendre ce modèle, raconte Hakim Remita.
Plus de trente ans plus tard, l’INSA Strasbourg va ainsi proposer six spécialités accessibles via l’apprentissage. Tous les INSA et 3 INSA partenaires (ENSIL-ENSCI Limoges, ENSISA Mulhouse et ISIS Castres) proposent au moins une formation en apprentissage.
L’INSA Rouen Normandie est le premier INSA à avoir créé son propre CFA (Centre de Formation par Apprentissage) en 2020. Le CFA INSA Rouen Normandie est chargé du développement et de la gestion de 3 des 4 filières par apprentissage de l’école : Performance énergétique, Performance industrielle et innovation et Performance en innovation et sécurité des procédés.
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